La Fédération de l’Hospitalisation Privée était présente comme chaque année au salon SantExpo qui s’est tenu du 23 au 25 mai à la Porte de Versailles à Paris. À l’occasion de cet événement, Lamine Gharbi le président de la FHP et Christine Schibler la déléguée générale ont accueilli de nombreuses personnalités du monde de la santé dans un espace dédié, le plateau TV de « FHP direct ». Les invités ont ainsi pu échanger leur point de vue et défendre leurs idées sur les grands sujets d’actualité comme la révision de l’ONDAM, la loi de programmation, le financement de l’accord pour l’attractivité des carrières ou encore la complémentarité entre les secteurs public et privé.

En ouverture, Lamine Gharbi a déclaré : « Dans son discours d’inauguration du salon, le ministre de la santé François Braun a cité les coopérations entre les secteurs publics et privés, saluant notre complémentarité. Cette reconnaissance de l’action du privé est importante. Alors que nous sommes à égalité de droits et de devoirs, nous voulons être également à égalité de financement. À ce titre, je m’associe au président de la Fédération hospitalière de France, Arnaud Robinet, qui a demandé une aide d’1,5 milliards d’euros d’ici l’été. Au total, cette aide doit être d’un montant de 2,5 milliards en incluant l’ensemble des parties, ce qui correspond au manque de financement dans l’ONDAM 2023 compte tenu de l’impact de l’inflation sur les coûts des établissements et à la revalorisation des salaires liée à cette inflation. La dégradation de la situation financière des établissements de santé est de plus en plus inquiétante ! »

Intervenant au sujet de l’accord sur les classifications et rémunérations dans la branche de l’hospitalisation privée, fondateur pour l’attractivité et la reconnaissance des carrières des professionnels de santé, Christine Schibler a insisté sur le besoin de financement indispensable pour la mise en oeuvre : « Nous sommes très fiers de cet accord ! Je remercie l’ensemble des négociateurs pour le travail considérable qu’ils ont mené pendant 18 mois. Cet accord doit entrer en application en 2024, ce qui constitue un délai très court. Maintenant, il faut être clair. À la FHP, nous sommes rémunérés à 92 % par l’assurance maladie. L’accord comporte une clause suspensive liée à son financement, raison pour laquelle nous sommes en train de le présenter à l’ensemble des ministères. Nous avons besoin d’un accord de principe très rapidement, avant l’été, pour ce financement qui représente des sommes importantes car nous ne pourrons pas mettre en place le nouveau dispositif sans financement complémentaire. La prochaine étape est donc d’emporter la conviction des pouvoirs publics sur la nécessité d’accompagner cet accord de manière à pouvoir passer à la mise en oeuvre sur le terrain auprès des 250 000 salariés et des 3500 établissements concernés. »

CONTACT PRESSE : Nathalie JARRY, Directrice de la Communication • nathalie.jarry@fhp.fr • 06 60 85 96 33

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