Paris, le 20 mai 2025

À l’occasion de SantExpo 2025, la FHP accueille de nombreux acteurs du monde de la santé sur son plateau TV FHP Direct. Parmi les temps forts de la première journée, l’échange entre Lamine Gharbi, président de la FHP, et Yannick Neuder, ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, a permis d’aborder quelques enjeux cruciaux de l’hospitalisation privée dans un contexte où de grandes réformes sont attendues pour refonder notre système de santé.

Pour cette nouvelle édition de SantExpo, la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP) anime 30 tables rondes rassemblant plus de 50 intervenants issus de tous les horizons du monde de la santé. Le moment fort de cette première journée fut l’échange entre Lamine Gharbi et Yannick Neuder autour notamment de la pluriannualité, des mesures d’efficience et de simplifications nécessaires ou encore du rôle indispensable des établissements privés dans la permanence des soins et l’accès aux soins pour tous.

Le Ministre de la santé a tenu à rappeler que « le public et le privé sont les deux jambes pour s’occuper de la santé des Français », réaffirmant la nécessité d’une action conjointe, coordonnée et territorialisée. Le ministre a affiché son attachement à la simplification des politiques de santé, à la confiance aux acteurs locaux, et à la contractualisation pluriannuelle, annonçant vouloir conclure un accord avant l’été.

S’agissant de la proposition de loi visant à encadrer l’installation des médecins, dite PPL Garot, Yannick Neuder s’est dit défavorable à toute logique coercitive, défendant une approche plus structurelle : augmentation du nombre de médecins formés, suppression du numerus apertus, récupération des étudiants formés à l’étranger, et valorisation de la formation en établissements privés comme publics. Il a également affirmé que les jeunes médecins doivent pouvoir être formés aussi bien dans les établissements privés que dans les structures publiques.

Sur le sujet de la permanence des soins en établissements de santé (PDSES), le ministre a insisté sur la nécessité de protéger les médecins, de lutter contre toute forme de violence et de favoriser une organisation territoriale pragmatique, pilotée par les ARS, où le secteur privé a pleinement sa place.

La question du financement de l’avenant 33 a également été abordée. Attente centrale de la FHP, Lamine Gharbi a tenu à rappeler la nécessité de trouver une solution pour revaloriser les 170 000 professionnels de santé, moins bien rémunérés que leurs homologues du public. Conscient des enjeux, le ministre a néanmoins fait preuve de prudence compte tenu des finances publiques, mais invitant à poursuivre les discussions avec la FHP pour sortir de cette situation.

La FHP salue la qualité des échanges mais rappelle que l’urgence impose des avancées concrètes dans les prochaines semaines. « Le message du ministre est clair : la complémentarité public-privé n’est plus une option, c’est une nécessité. Nous saluons cette volonté de dialogue, mais attendons plus d’engagements concrets à la hauteur des défis que nous rencontrons. La pluriannualité, une permanence des soins revisitée et la reconnaissance pleine du rôle des cliniques sont les conditions nécessaires d’un pacte de confiance durable. Il faudra aussi faire preuve de plus d’efficience, au service d’un système de santé plus juste, plus équilibré et plus durable » conclut Lamine Gharbi, président de la FHP

CONTACT PRESSE : Direction de la Communication • com.fhp@fhp.fr • 01 53 83 56 56

Share This