La chirurgie réfractive au laser corrige les imperfections qui affectent la vision telles que la myopie, l’hypermétropie, la presbytie ou encore l’astigmatisme. La clinique de l’Union (Ramsay Santé), située à Saint-Jean (Haute-Garonne) réalise en quelques minutes seulement, et sous anesthésie locale, cette intervention chirurgicale de plus en plus plébiscitée.
La réfraction est un phénomène qui se caractérise par le passage de la lumière d’un milieu à un autre. Lorsque la lumière pénètre dans l’œil, elle passe de l’atmosphère à l’intérieur de l’œil, change donc de milieu et par conséquent subit ce phénomène de réfraction. En cas de troubles de la vue, l’œil est incapable de faire une mise au point correctement et perçoit donc des images plus ou moins floues. Il est alors porteur de défauts dits « de réfraction ». Les troubles de réfraction sont plus communément appelés myopie (défaut de vision de loin), hypermétropie (défaut de vision de près), presbytie (difficulté sur la vision de près) et astigmatisme (défaut de vision de loin et de près).
La chirurgie réfractive au laser, pour qui ?
La chirurgie réfractive au laser est particulièrement indiquée pour le traitement de la myopie, de l’astigmatisme, de la presbytie ou de l’hypermétropie, lorsque le trouble visuel du patient est stable depuis deux ans minimum. Rapide et indolore, l’opération consiste à utiliser un laser (Lasik, le plus utilisé, ou PKR, moins invasif) pour modifier la courbure de la cornée, améliorant ainsi la façon dont l’œil focalise les images. « Le principal objectif de cette opération est de permettre aux patients de ne plus porter de lunettes ou de lentilles », explique le Dr Ferrero, ophtalmologue à la Clinique de l’Union.
Ce type de chirurgie est toutefois contre-indiqué chez les patients âgés de moins de 18 ans, ainsi que chez les patients souffrant d’une pathologie oculaire : malformation de la cornée, cornée trop fine ou irrégulière, glaucome, maladie de la rétine.
Le déroulement de la chirurgie réfractive au laser
Lors d’une chirurgie réfractive, l’ophtalmologue applique des gouttes oculaires anesthésiques sur l’œil affecté. Ensuite, il dirige le patient vers un équipement où il recevra un premier faisceau laser (afin de préparer l’œil au traitement réfractif) puis un second, destiné à corriger le trouble de la vue.
Lors d’une chirurgie réfractive, le mouvement de l’œil est analysé tout au long du processus par un système qui garantit que le laser sera appliqué au bon endroit, « même lorsque l’œil bouge, ce qui assure d’excellents résultats et rend la chirurgie plus sûre », détaille Julien Douat, ophtalmologue.
Le temps de procédure peut varier selon le degré de correction de chaque individu mais, en moyenne, la durée totale de l’intervention est de vingt minutes pour les deux yeux. Après l’opération, le patient peut directement rentrer chez lui.
Les suites opératoires après une chirurgie réfractive
La période postopératoire n’est pas invalidante. Après l’intervention, les patients ressentent généralement une sécheresse oculaire temporaire qui est traitée par l’application de gouttes. « La perception de halos lumineux est également possible de manière ponctuelle », indique le Dr Julien Douat. Les patients peuvent reprendre leurs activités quotidiennes généralement après une semaine de convalescence.
La vision peut fluctuer pendant quelques mois après la chirurgie, en particulier après la technique PRK. Cela est dû au remodelage cornéen provoqué par le laser.
Il convient également de souligner que toute intervention chirurgicale comporte des risques. Dans le cas du laser réfractif, ces derniers sont minimes car, avant l’opération, un bilan préopératoire détaillé est effectué avec plusieurs examens qui garantissent l’efficacité et la sûreté de la procédure.
Un nouveau laser oculaire à la Clinique de l’Union
Ce système laser (WaveLight®) intègre une technologie de pointe pour assurer un traitement plus fiable, plus rapide et plus sûr. Sa vitesse supérieure, son gestionnaire de vision multidimensionnelle, sa précision laser et sa pachymétrie en ligne (mesure de l’épaisseur de la cornée) permettent aux ophtalmologues d’effectuer des chirurgies réfractives toujours plus qualitatives. « Il permet également de réduire considérablement le temps de récupération et d’améliorer les résultats postopératoires », déclare le Dr Julien Douat.
Crédit photo : « Centre d’ophtalmologie de la clinique de l’Union ».