Paris, le 17 septembre 2024

La FHP soutient la mobilisation des syndicats de biologistes médicaux qui appellent à la fermeture des laboratoires du vendredi 20 septembre au lundi 23 septembre inclus.

Ce mouvement vise à protester contre l’annonce par l’Assurance Maladie d’une baisse de près de 10% de l’enveloppe budgétaire dédiée à la prise en charge des examens de biologie médicale. Cette nouvelle baisse, qui s’ajoute à une réduction de 11 % lors des deux dernières années, représente un montant de 360 millions sur les 12 prochains mois. Elle intervient en violation du protocole signé en 2023, qui prévoyait un partage équitable des charges liées à l’augmentation des volumes d’examens entre l’Assurance Maladie et les biologistes.

L’objectif de la mobilisation est de préserver l’excellence de la biologie médicale et la qualité de la prise en charge des patients. Une telle réduction budgétaire aurait des conséquences graves sur l’organisation des soins, les parcours des patients, et plus généralement sur le système de santé, sachant que près de 70 % des diagnostics médicaux reposent sur des examens biologiques. La biologie médicale permet d’orienter, de surveiller ou de modifier un traitement.
Pendant ces quatre journées, du 20 septembre au 23 septembre, seuls seront traités les patients hospitalisés en établissements de soins. Il n’y aura pas de prise en charge en ambulatoire et les syndicats pourront décider de reconduire le mouvement si la Caisse nationale de l’Assurance Maladie (CNAM) ne revient pas sur sa décision. 

Lamine Gharbi explique les raisons du soutien de la Fédération de l’Hospitalisation Privée :

« Les biologistes médicaux, notamment ceux qui exercent dans les hôpitaux privés et les cliniques, sont très inquiets. Ils ne veulent pas d’une « biologie low cost » aux conséquences délétères sur la qualité et l’efficacité des diagnostics médicaux. Leur volonté est de préserver le modèle actuel, reconnu pour son efficacité et son accessibilité » souligne le président de la FHP qui précise : 

« Une baisse tarifaire menacerait la viabilité de nombreux laboratoires, en particulier dans les zones rurales, déjà confrontées à des difficultés d’accès aux soins. La profession doit avoir les moyens de continuer à proposer aux patients une offre de qualité sur l’ensemble du territoire. »

CONTACT PRESSE : Nathalie JARRY, Directrice de la Communication • nathalie.jarry@fhp.fr • 06 60 85 96 33

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