26 juillet 2023
Les Hôpitaux Privés Rennais-Saint-Grégoire : la fibre laser pour traiter les symptômes liés à une hypertrophie bénigne de la prostate
Les Hôpitaux Privés Rennais-Saint-Grégoire (Vivalto Santé), situés près de Rennes (35) ont désormais recours à la fibre laser pour le traitement des symptômes du bas appareil urinaire modérés à sévères.

Les Hôpitaux Privés Rennais-Saint-Grégoire (Vivalto Santé), situés près de Rennes (35) ont désormais recours à la fibre laser pour le traitement des symptômes du bas appareil urinaire modérés à sévères, liés à une hypertrophie bénigne de la prostate chez les patients dont le volume prostatique est supérieur ou égal à 30 ml et intolérants ou en échec au traitement médical.  

L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une prolifération du tissu prostatique conduisant à une augmentation de volume de la prostate, qui finit par rétrécir le diamètre de l’urètre. Ce phénomène naturel est généralement associé au vieillissement : selon les estimations de la Haute Autorité de Santé (HAS), une HBP est diagnostiquée en France chez 88% des patients de plus de 80 ans. Sur le plan clinique, elle concerne 50% des hommes de plus de 50 ans et 70% des hommes de plus de 80 ans. 

Elle est responsable de symptômes du bas appareil urinaire, qui se manifestent notamment par une diminution de la puissance du jet urinaire, des troubles de remplissage mais surtout de vidange de la vessie, et la nécessité d’aller aux toilettes en urgence. Cette hypertrophie est donc à l’origine d’un handicap et d’une dégradation de la qualité de vie.  

Le traitement traditionnel de celle-ci peut faire appel à une prise quotidienne de médicaments ou envisager le recours à la chirurgie, telle que la résection trans-urétrale de la prostate qui est associée à une durée moyenne d’hospitalisation d’environ 3 jours. En alternative, le système à laser permet la destruction de l’adénome prostatique par vaporisation progressive par laser, contribuant ainsi à une amélioration des symptômes. Lors d’une intervention en ambulatoire, la vaporisation laser dure entre 20 et 120 minutes en fonction du volume prostatique. En fonction des caractéristiques cliniques du patient et selon le processus de cicatrisation, la vaporisation permet une reprise immédiate des activités quotidiennes. Cette technologie (fibre laser MoXy™ du système GreenLight XPS™) est donc une alternative thérapeutique efficace à la résection transurétrale de la prostate pour les patients atteints d’hypertrophie bénigne. 

 

« La vaporisation prostatique est souvent pratiquée en ambulatoire, témoignant d’une sécurité accrue des soins et permettant d’éviter de surcharger les services de soin déjà saturés » déclare le Docteur Sébastien Vincendeau, chirurgien urologue auprès des Hôpitaux Privés Rennais – Saint-Grégoire.  

« Avec le remboursement de ce traitement par laser, effectif depuis avril 2023, plus de patients vont profiter d’une technologie permettant l’amélioration des symptômes liés à l’hypertrophie prostatique, alternative à l’énucléation prostatique et la résection transurétrale de la prostate (RTUP). Les urologues français ont utilisé cette technologie depuis plus de 10 ans, ce qui a démontré son efficacité sur les prostates de moins de 80ml, et aussi chez les patients fragiles, sous anticoagulants ou âgés. » 

Vous serez peut-etre intéressé aussi par :

Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – « Shaker » et potion amère

Nous voyons apparaitre dans les médias les mêmes « éléments de langage » pour tenter de justifier la campagne tarifaire 2024 qui a considérablement pénalisé l’hospitalisation privée. S’il a été jugé opportun de faire des « EDL », selon la formule consacrée, c’est bien parce qu’il est complexe de donner une légitimité politique à des décisions fondées sur l’arbitraire bien plus que sur la rationalité.

lire plus

Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Déficit de l’hôpital public, un avis qui alerte

C’est un avis peu amène que vient de rendre public le Comité d’alerte sur l’évolution des dépenses d’assurance maladie. Il prend un sens particulier à l’aune de la mobilisation actuelle des acteurs de l’hospitalisation privée contre le traitement discriminatoire dont ils sont la cible. Le Comité y exprime en effet sa préoccupation majeure quant à l’aggravation du déficit des hôpitaux publics, « un point de fuite de l’Ondam qui s’élargit » en dépit de la hausse des dotations versées.

lire plus
Share This