Catherine Degand, infirmière de bloc : une passion ancrée depuis toujours

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, nous mettons en lumière des parcours inspirants de professionnelles engagées dans le secteur de la santé. Aujourd’hui, rencontre avec Catherine Degand, infirmière de bloc au Centre orthopédique de Dracy-le-Fort.

Un parcours guidé par la passion

Depuis plus de 35 ans, Catherine Degand évolue dans le métier d’infirmière. Après une dizaine d’années en libéral, elle découvre l’univers du bloc opératoire, un domaine qui la fascine immédiatement. Attirée par la technicité des interventions et le travail en équipe avec les chirurgiens, elle décide de se spécialiser.

« J’ai toujours su que je voulais être infirmière. Petite, je jouais déjà à l’infirmière en bloc opératoire ! Aujourd’hui encore, je ne me verrais pas faire autre chose. »

En 2018, elle rejoint la clinique de Dracy-le-Fort pour se rapprocher de sa famille. Dans son quotidien, elle exerce essentiellement en aide opératoire, un rôle qui demande rigueur, précision et réactivité.

Un métier où le respect est essentiel

Si certaines femmes rencontrent des obstacles dans leur carrière, Catherine n’a jamais ressenti de frein lié à son genre. Sa philosophie : le respect mutuel.

« Je pars du principe que nous travaillons avec de l’humain, sur de l’humain. Je respecte les autres, mais j’exige aussi d’être respectée. Quand ce n’est pas le cas, je le fais comprendre immédiatement. »

Elle insiste sur l’importance de poser des limites dès le départ pour établir des relations professionnelles saines et équilibrées.

Des conseils pour les futures soignantes

✔ Ne rien tolérer. Face aux comportements déplacés ou aux blagues douteuses, il faut réagir sans attendre.
✔ Se faire respecter. « Un chirurgien n’est pas mon supérieur hiérarchique, c’est mon collègue.« 
✔ Ne pas hésiter à s’imposer. En cas de problème, il est primordial d’alerter ses responsables et de ne jamais rester isolée.

La place des femmes en santé : une évidence

Avec un secteur historiquement féminisé, notamment chez les infirmières, Catherine estime que la question de la place des femmes dans la santé ne devrait plus se poser.

« Dire que la médecine est un milieu d’hommes ? J’espère qu’on en est au-delà de ça aujourd’hui ! »

Quant à la Journée internationale des droits des femmes, elle se montre critique :

« Ce combat devrait être mené tous les jours, pas seulement le 8 mars. C’est comme la Saint-Valentin : si mon mari ne m’aime qu’un jour par an, c’est inquiétant ! »

Un témoignage inspirant d’une professionnelle engagée, qui incarne avec force et conviction la passion du soin.

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