La Polyclinique du Sidobre révolutionne la chirurgie du dos avec l’endoscopie biportale rachidienne

La Polyclinique du Sidobre à Castres, dans le Tarn, se positionne à l’avant-garde de l’innovation médicale en introduisant avec succès la technique révolutionnaire de l’endoscopie biportale rachidienne. Cette avancée chirurgicale majeure permet à l’établissement de proposer des traitements de pointe pour les pathologies lombaires dégénératives, avec des avantages significatifs pour les patients.

L’endoscopie biportale rachidienne, développée en 2017 en Corée du Sud et adoptée avec succès aux États-Unis et en Europe depuis deux ans, offre une alternative novatrice pour les interventions sur le rachis. La Polyclinique du Sidobre (Elsan) est fière d’être parmi les pionniers en France, cette technique étant encore très peu utilisée sur le territoire. Elle fait partie des rares centres régionaux à la pratiquer, c’est aussi le seul établissement dans le Tarn à la proposer.

Une approche moins invasive et plus précise

Cette nouvelle technique est utilisée dans le traitement de la hernie discale et des rétrécissements canalaires/lombaires. Concrètement, elle permet au chirurgien du rachis de guider son geste à l’aide d’une caméra fixée sur un endoscope. Le patient présente deux petites incisions de quelques millimètres chacune, une pour la caméra et l’autre pour l’instrument, offrant ainsi une alternative moins invasive par rapport à la chirurgie classique du dos.

Le docteur Gilles Mariambourg, chirurgien orthopédiste, spécialiste du rachis explique : « Avoir une caméra indépendante nous ouvre le champ des possibles. Grâce à sa vision à 35 degrés, nous avons une mobilité qui nous permet d’atteindre des endroits normalement difficiles d’accès même à foyer ouvert. Nous pouvons explorer et naviguer plus facilement dans le canal rachidien grâce à une souplesse, une dextérité et une précision supérieure à la normale. »

Des avantages pour les patients

Comparée à la chirurgie traditionnelle du dos, cette nouvelle approche moins invasive permet de réduire considérablement la durée du séjour hospitalier, favorisant ainsi la chirurgie ambulatoire. De plus, les patients bénéficient d’une diminution de la douleur, d’un temps de cicatrisation plus rapide, et d’un risque réduit d’infection post-opératoire. Ces avantages se traduisent par un retour plus rapide à la vie professionnelle et sportive.

« La réhabilitation est plus rapide car il n’y a pas le temps de cicatrisation musculaire. La reprise du travail est plus rapide, même pour les retraités qui peuvent reprendre leurs activités plus rapidement. Le lendemain, par exemple, les patients peuvent à nouveau conduire. Nous sommes fiers de pouvoir le proposer à nos patients et de leur offrir des soins de qualité avec des technologies toujours plus innovantes » affirme Jean Fabre, le directeur de l’établissement.

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