Les représentants de la Fédération de l’Hospitalisation Privée sont régulièrement sollicités par de hautes autorités administratives et politiques sur des enjeux variés de santé.

Je l’avais appelé de mes vœux lors d’une conférence de presse la semaine dernière : Geneviève Darrieussecq, notre nouvelle ministre de la Santé, est ministre de plein exercice et je tiens à saluer à la fois cette priorité santé affichée et une interlocutrice clairement identifiée, qui pourra compter sur le plein engagement de l’hospitalisation privée.

Le nouveau Premier ministre a souhaité consacrer son premier déplacement public à l’enjeu de la santé et a exprimé sa volonté d’en faire l’une de ses grandes priorités.

Dans cette rentrée un peu « flottante » sur le plan politique, subsiste au moins une certitude réconfortante : notre grand événement annuel, les « Rencontres de l’Hospitalisation Privée », se déroulera les 19 et 20 septembre prochains à Nancy.

Depuis quelques jours, la fièvre olympique s’est emparée de la France, avec des images déjà entrées dans l’Histoire et une moisson prometteuse de médailles. Pour la santé des athlètes et des spectateurs, le dispositif sanitaire est en place, associant l’AP-HP et douze établissements de santé, publics comme privés, illustrant la coopération à l’œuvre au service de l’événement.

Si les jours derniers ont été mouvementés à l’Assemblée Nationale, nous connaissons à présent nos nouveaux interlocuteurs au sein de la Commission des Affaires Sociales : il s’agit du député « Horizons » Paul Christophe, en tant que président, et du député « Droite républicaine » Yannick Neuder, en qualité de Rapporteur général du budget de la Sécurité Sociale.

IGAS, Cour des Comptes, Assurance maladie… : les avis et les rapports pleuvent en ce début d’été, entre alerte sur la persistance de déficits massifs de la Sécurité sociale et propositions de maitrise des dépenses de santé par l’amélioration de l’efficience et de la pertinence des soins.

Si les cartes du jeu démocratique de notre pays sont largement rebattues, il serait aujourd’hui bien hasardeux de se livrer à des pronostics, tant sur le casting que sur les orientations politiques. Je me contenterai donc à ce stade de formuler le même vœu que la semaine dernière : celui de la victoire in fine du parti de la raison et de la modération, au service de l’intérêt général.

Soyons clairs : après sept ministres de la santé depuis 2017, nous aurions aspiré à un peu plus de stabilité dans nos relations avec nos interlocuteurs institutionnels, ainsi que dans les dossiers en cours ; gageons que nous ne sommes pas les seuls dans cet état d’esprit.