L’annonce des arbitrages gouvernementaux sur la campagne tarifaire a constitué un bel exercice de communication. Hélas, elle ne passe pas l’épreuve des faits et de la démonstration, et c’est sans doute dans le domaine social que le décalage entre engagement et réalité est le plus criant.
Les tarifs annoncés par le Gouvernement ne sont pas à la hauteur des difficultés des établissements de santé. L’inflation, estimée à 1,5% dans la construction de l’ONDAM hospitalier, n’est pas prise en compte et la promesse sociale faite par le Gouvernement aux professionnels de santé du secteur privé n’est pas tenue.
Le Centre Catalan d’Expertise du Sommeil de la Polyclinique Médipôle Saint-Roch offre une nouvelle référence en matière de diagnostic et de prise en charge des troubles du sommeil.
Les tarifs hospitaliers n’augmenteront que de 0,5 % en 2025 pour les hôpitaux publics comme privés. Avec une inflation estimée à 1,5 % dans l’ONDAM, cette hausse de 0,5 % – amputée du coefficient prudentiel de 0,7 point pour sécuriser le respect des dépenses de santé, – ne couvre pas l’évolution des coûts, laissant aux établissements de tous statuts un déficit d’a minima un point.
La Fédération de l’Hospitalisation Privée a présenté quatorze mesures très concrètes de simplification en santé, en écho à la demande ministérielle d’agir sur le sujet. Nos propositions visent quatre objectifs : améliorer l’accessibilité aux soins sur les territoires au bénéfice des patients ; augmenter l’attractivité des métiers et des carrières pour les professionnels de santé ; installer une logique de contractualisation fondée sur la confiance et l’évaluation ; et libérer du temps pour permettre aux acteurs de santé de se centrer sur le soin.