Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Un jour sans fin

Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Un jour sans fin

Comme dans le célèbre film « Un jour sans fin », les acteurs de santé ont l’impression de revivre inlassablement le même scénario : depuis un an, nous avons multiplié les signaux d’alarme, notamment au regard des conséquences de l’inflation sur la soutenabilité financière des établissements de santé. Tout ce que nous avions anticipé s’est réalisé, et a même dépassé nos craintes : une étude sectorielle étayée montre qu’en l’état, 53% des cliniques et hôpitaux privés seront en déficit en 2024, avec une capacité d’investissement réduite de 75%…

Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Un jour sans fin

Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Se dépasser pour les patients

De nouveaux éléments issus d’une étude économique en cours, menée par la FHP, apportent un éclairage étayé et renouvelé de la crise sanitaire à l’aune de l’action du secteur privé. Même si la lutte contre le Covid nous parait loin, le sujet de la « dette de soins » est un enjeu de santé publique majeur : il se réfère à tous les soins qui n’avaient pas pu être effectués pendant la crise, soit à cause des déprogrammations et de la saturation du système, soit du fait de l’autocensure des patients eux-mêmes.

Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Un jour sans fin

Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Un nouveau ministre, des défis impérieux

Après une longue attente, nous pouvons à présent saluer l’arrivée de Frédéric Valletoux en tant que ministre délégué à la Santé. Celui qui était il n’y a pas si longtemps, le président de la Fédération Hospitalière de France, sait parfaitement les alarmes et les urgences de notre système de santé, qu’il convient de prendre à bras-le-corps.

Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Un jour sans fin

Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – « C’est pour moi ! »

Il y a des formules qui marquent davantage que d’autres. Lors de sa conférence de presse fleuve du 16 janvier dernier, le Président de la République a dit sa volonté d’en finir avec « la France du : ce n’est pas pour moi ». Il expliquait ainsi la nomination de Rachida Dati à la culture, missionnée pour combattre le sentiment d’illégitimité éprouvé par beaucoup de Français vis-à-vis des pratiques culturelles. Il est vrai que la démocratisation de la culture demeure encore largement un vœu pieu.