Nous souhaitons ainsi gagner en temps et en efficacité pour les professionnels du soin, afin de faire progresser des enjeux aussi majeurs que la formation, l’emploi et l’attractivité des métiers. Lors d’un déplacement samedi, la ministre a tenu à rendre hommage aux soignants. Je suis certain qu’elle aura à cœur de favoriser rapidement les conditions d’une égale reconnaissance de tous, alors que les derniers mois ont sérieusement écorné l’équité entre professionnels du public et du privé, au détriment de ces derniers. De même, notre accord majoritaire sur les classifications et les rémunérations est une avancée sociale significative qui doit être financée.
Lors de sa prise de fonction, Catherine Vautrin a fait référence à l’ensemble des établissements de santé, qui, a-t-elle dit, doivent être « tout autant soutenus que modernisés ». Aujourd’hui, le monde de la santé a un besoin impérieux de ce soutien, car la situation est extrêmement difficile pour les établissements de santé. Nous sommes en attente d’arbitrages pressants, particulièrement sur l’inflation insuffisamment couverte. De même, la campagne tarifaire à venir devra porter une nouvelle ambition à la hauteur des enjeux de santé publique et d’accès aux soins, en cohérence avec la volonté affichée du Premier ministre de mettre la santé « en haut de la pile ».
De santé, il a aussi été question hier soir lors de la conférence de presse d’Emmanuel Macron. Le Président de la République a évoqué les « feuilles de route santé » qui dans les bassins de vie, « doivent inclure l’hôpital, la clinique, le médecin de ville, le paramédical » … autant d’acteurs qui doivent être « accompagnés pour trouver des solutions », avec des administrations « en soutien » plutôt que coercitives.
Réaffirmation donc, du soutien à ce « trésor national » qu’est l’Hôpital, dont les joyaux sont les établissements de santé de tous statuts. A présent, nous voulons des actes, des preuves, des décisions qui posent le cap et nous redonnent à tous, espoir et confiance.
Lamine Gharbi