Dans ces temps troublés, cet accord illustre la nécessité d’un dialogue social nourri, fécond, avec les partenaires sociaux, pour progresser au service des salariés. Durant ces trois ans, la Fédération de l’Hospitalisation Privée a signé 18 accords. L’avancée d’aujourd’hui est une pierre d’angle qui parachève des mois d’un travail intense, dans un esprit constructif entre l’ensemble des parties prenantes.
Chacun comprendra pourquoi cette signature compte autant, au regard des enjeux majeurs d’attractivité pour le secteur de la santé. Ce qui se joue, c’est notre capacité à offrir aux professionnels de nos établissements, un cadre propice à renforcer la reconnaissance de leurs compétences, et à dresser des perspectives d’évolution de leurs parcours. L’accord porte aussi des évolutions significatives de rémunération en cours de carrière. La préoccupation qui nous guide, c’est celle de la meilleure réponse aux attentes des 250 000 femmes et hommes qui exercent dans les 3 200 établissements de nos trois Fédérations.
Des défis majeurs nous attendent, à l’aune de l’augmentation de l’espérance de vie, des enjeux de santé mentale, de la chronicisation des maladies… Ils rendent impératif le fait d’être au rendez-vous des leviers d’attractivité et de fidélisation des professionnels.
La prochaine étape marquante pour cet accord de branche, outre sa déclinaison opérationnelle, est l’obtention de la part des pouvoirs publics de l’accompagnement financier indispensable à sa mise en œuvre effective. De nombreux rendez-vous institutionnels sont d’ores et déjà fixés en ce sens, et nous ne doutons pas que ce sera très prochainement le cas avec le ministère de la Santé.
La Fédération de l’Hospitalisation Privée est aussi partie prenante de la dynamique initiée par la ministre Agnès Firmin-Le Bodo sur la santé des soignantes et des soignants. Nous participons demain au ministère à une table ronde des Fédérations pour dire l’engagement du secteur en la matière, autour du développement d’une culture de prévention.
Lamine Gharbi