En neurochirurgie, la Clinique Louis Pasteur (GROUPE LOUIS PASTEUR SANTE), à Essey-lès-Nancy a été le premier établissement de santé en Lorraine à disposer d’une navigation 3D apportant aux chirurgiens une aide au guidage à chaque étape des interventions chirurgicales.

Les apports au quotidien de cette nouvelle technologie de navigation en 3D pour les neurochirurgien sont multiples. Dans le cadre d’arthrodèse lombaire par voie postérieure, elle facilite par exemple la mise en place d’une cage TLIF (transfomamimal lumbar interbody fusion) : en clair, il s’agit d’intervenir sur une instabilité entre deux vertèbres (L4 et L5) par la mise en place de vis dans ces deux vertèbres reliées par des tiges. Il convient également de décomprimer les nerfs coincés en réalisant une laminectomie. Le disque L4-L5 pathologique est ôté pour mettre en place une cage en titane en remplacement du disque afin de réaliser une fusion entre ces deux vertèbres pour les stabiliser. La procédure vise donc à décompresser les nerfs lombaires, éliminer le pincement nerveux douloureux qui provoque un engourdissement des jambes, stabiliser la colonne vertébrale pour empêcher une dégénérescence supplémentaire.

Grâce à un appareil de radiographie qui permet de réaliser des reconstructions en 3D une image scanner est obtenue directement au bloc opératoire.
La navigation (aide au guidage) permet de contrôler en temps réel la mise en place des vis dans les vertèbres sur une image précise en 3D. Cette technologie permet de s’assurer du bon positionnement des vis et ainsi assurer une meilleure sécurité au patient en évitant les malpositions de vis pouvant engendrer des plaies de vaisseaux ou des lésions de nerfs.

Si la technologie est déjà utilisée en France dans certains CHU et cliniques en France dont Reims et Strasbourg), la Clinique Louis Pasteur à Essey-Lès-Nancy devient ainsi le tout premier établissement de santé en Lorraine à bénéficier de ce matériel innovant.

Ses avantages sont importants, non seulement pour le patient (assurer une meilleure sécurité en s’assurant du bon positionnement des vis, diminuer l’irradiation puisqu’une seule acquisition radio est nécessaire avant le début de la chirurgie, à la différence de la technique 2D classique, qui nécessite de nombreux clichés augmentant les rayonnements ionisants pour les patients comme pour le personnel), mais aussi pour le chirurgien (contrôler en direct en 3D la mise en place des implants, diminuer le stress lié au risque de malposition des vis qui pourrait nécessiter une reprise chirurgicale, contrôler le montage en fin d’intervention par une imagerie 3D finale avant la sortie du patient…).

350 Médecins
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