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Édito de Lamine Gharbi
Les cliniques et hôpitaux privés innovent
Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – « Shaker » et potion amère
Nous voyons apparaitre dans les médias les mêmes « éléments de langage » pour tenter de justifier la campagne tarifaire 2024 qui a considérablement pénalisé l’hospitalisation privée. S’il a été jugé opportun de faire des « EDL », selon la formule consacrée, c’est bien parce qu’il est complexe de donner une légitimité politique à des décisions fondées sur l’arbitraire bien plus que sur la rationalité.
Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Déficit de l’hôpital public, un avis qui alerte
C’est un avis peu amène que vient de rendre public le Comité d’alerte sur l’évolution des dépenses d’assurance maladie. Il prend un sens particulier à l’aune de la mobilisation actuelle des acteurs de l’hospitalisation privée contre le traitement discriminatoire dont ils sont la cible. Le Comité y exprime en effet sa préoccupation majeure quant à l’aggravation du déficit des hôpitaux publics, « un point de fuite de l’Ondam qui s’élargit » en dépit de la hausse des dotations versées.
Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Défendre l’hospitalisation privée pour défendre l’accès aux soins
Discriminer l’hospitalisation privée n’améliorera en rien la trajectoire des finances publiques et ne permettra pas non plus de guérir l’hôpital public de ses maux. Cela ne fera qu’amplifier la dégradation de l’offre de soin pour les patients, et l’affaiblissement de notre système de santé.
Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Une grève pour sauver l’offre de soins
Cela n’est jamais une décision facile à prendre, mais c’est la seule à la hauteur de la gravité de la situation : la Fédération de l’Hospitalisation Privée a décidé, en lien avec l’ensemble des syndicats de médecins libéraux, d’annoncer une grève totale au sein de ses 1030 établissements à compter du 3 juin.
Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Onde de choc
L’annonce de « tarifs » indigents pour l’hospitalisation privée – en clair, nos financements pour 2024 – est une onde de choc pour notre profession et même au-delà, si j’en crois les multiples témoignages d’incompréhension et de soutien que je reçois depuis hier, émanant de personnalités et d’institutions très diverses. Et cela se comprend aisément : affaiblir à ce point, de manière assumée, un pan entier de l’hospitalisation dans notre pays porte forcément préjudice à l’ensemble de l’écosystème de santé… et en premier lieu aux patients.
Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Système de santé, anatomie d’une chute ?
Nous sommes le 20 mars, et à cette date, les établissements de santé de tous statuts n’ont toujours pas la moindre idée de la manière dont ils vont être financés pour soigner en 2024. Rappelons que l’annonce des tarifs hospitaliers est censée intervenir au 1er mars de chaque année.
Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Crise d’efficacité
Le Président de la République s’est livré hier à un exercice périlleux d’équilibriste devant plusieurs centaines de cadres de l’Etat, issus de tous les pans de la fonction publique : donner un coup de chapeau lorsque les politiques sont efficaces, dans un contexte de crises multiples ; tout en déplorant des promesses de simplification et de déconcentration non tenues.
Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – En finir avec la politique à la petite semaine
« L’heure n’est plus aux oppositions corporatistes, mais au rassemblement des énergies qui fondent partout notre système de santé » : dans une tribune à l’Opinion le 3 mars, c’est dans cet esprit que Frédéric Valletoux positionne son action, et sa volonté de trouver avec les acteurs de terrain les solutions concrètes. Et de poursuivre : « C’est cet engagement de tous qui peut créer des synergies territoriales, entre la ville et l’hôpital, entre le public et le privé, entre les professionnels de santé ».
Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Un jour sans fin
Comme dans le célèbre film « Un jour sans fin », les acteurs de santé ont l’impression de revivre inlassablement le même scénario : depuis un an, nous avons multiplié les signaux d’alarme, notamment au regard des conséquences de l’inflation sur la soutenabilité financière des établissements de santé. Tout ce que nous avions anticipé s’est réalisé, et a même dépassé nos craintes : une étude sectorielle étayée montre qu’en l’état, 53% des cliniques et hôpitaux privés seront en déficit en 2024, avec une capacité d’investissement réduite de 75%…