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Édito de Lamine Gharbi
Les cliniques et hôpitaux privés innovent
Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Système de santé, anatomie d’une chute ?
Nous sommes le 20 mars, et à cette date, les établissements de santé de tous statuts n’ont toujours pas la moindre idée de la manière dont ils vont être financés pour soigner en 2024. Rappelons que l’annonce des tarifs hospitaliers est censée intervenir au 1er mars de chaque année.
Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Crise d’efficacité
Le Président de la République s’est livré hier à un exercice périlleux d’équilibriste devant plusieurs centaines de cadres de l’Etat, issus de tous les pans de la fonction publique : donner un coup de chapeau lorsque les politiques sont efficaces, dans un contexte de crises multiples ; tout en déplorant des promesses de simplification et de déconcentration non tenues.
Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – En finir avec la politique à la petite semaine
« L’heure n’est plus aux oppositions corporatistes, mais au rassemblement des énergies qui fondent partout notre système de santé » : dans une tribune à l’Opinion le 3 mars, c’est dans cet esprit que Frédéric Valletoux positionne son action, et sa volonté de trouver avec les acteurs de terrain les solutions concrètes. Et de poursuivre : « C’est cet engagement de tous qui peut créer des synergies territoriales, entre la ville et l’hôpital, entre le public et le privé, entre les professionnels de santé ».
Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Un jour sans fin
Comme dans le célèbre film « Un jour sans fin », les acteurs de santé ont l’impression de revivre inlassablement le même scénario : depuis un an, nous avons multiplié les signaux d’alarme, notamment au regard des conséquences de l’inflation sur la soutenabilité financière des établissements de santé. Tout ce que nous avions anticipé s’est réalisé, et a même dépassé nos craintes : une étude sectorielle étayée montre qu’en l’état, 53% des cliniques et hôpitaux privés seront en déficit en 2024, avec une capacité d’investissement réduite de 75%…
Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Un sentiment d’incompréhension
C’est avec un sentiment d’incompréhension que les femmes et les hommes de l’hospitalisation privée ont accueilli l’interpellation à l’encontre de notre profession, à la suite de faits graves survenus aux urgences psychiatriques du CHU de Toulouse, sous-entendant que le secteur privé ne faisait pas sa part du travail.
Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Se dépasser pour les patients
De nouveaux éléments issus d’une étude économique en cours, menée par la FHP, apportent un éclairage étayé et renouvelé de la crise sanitaire à l’aune de l’action du secteur privé. Même si la lutte contre le Covid nous parait loin, le sujet de la « dette de soins » est un enjeu de santé publique majeur : il se réfère à tous les soins qui n’avaient pas pu être effectués pendant la crise, soit à cause des déprogrammations et de la saturation du système, soit du fait de l’autocensure des patients eux-mêmes.
Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Un nouveau ministre, des défis impérieux
Après une longue attente, nous pouvons à présent saluer l’arrivée de Frédéric Valletoux en tant que ministre délégué à la Santé. Celui qui était il n’y a pas si longtemps, le président de la Fédération Hospitalière de France, sait parfaitement les alarmes et les urgences de notre système de santé, qu’il convient de prendre à bras-le-corps.
Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – Des acteurs de santé « désarmés »…
Tous les regards étaient tournés hier vers l’hémicycle de l’Assemblée Nationale, pour la déclaration de politique générale du Premier ministre. Peu d’envolées lyriques, mais un souhait d’ancrage dans le concret, de répondre aux attentes des Français, avec cette phrase puissante : « je sais qu’ils ne me pardonneront rien ».
Édito de Lamine Gharbi (Président de la FHP) – « C’est pour moi ! »
Il y a des formules qui marquent davantage que d’autres. Lors de sa conférence de presse fleuve du 16 janvier dernier, le Président de la République a dit sa volonté d’en finir avec « la France du : ce n’est pas pour moi ». Il expliquait ainsi la nomination de Rachida Dati à la culture, missionnée pour combattre le sentiment d’illégitimité éprouvé par beaucoup de Français vis-à-vis des pratiques culturelles. Il est vrai que la démocratisation de la culture demeure encore largement un vœu pieu.